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Repenser le cacao : un chemin d’alternative éthique et régénératrice


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On reçoit parfois des messages du genre "oui mais derrière le commerce du cacao il y a de l'exploitation humaine", ou "ce n'est pas le fait de mettre de la spiritualité dans le cacao qui va gommer tout ce qui est derrière".

Le commerce et l’exploitation du cacao sont désormais bien connus comme un véritable désastre humain et environnemental dans une large majorité des pays producteurs. Chez Cacaosito&Co, nous avons fait le choix d’un chemin différent. Pour produire le Cacao Mama Anahata, nous travaillons uniquement avec des acteurs impliqués localement, engagés dans une économie éco-circulaire à 100 %, fondée sur des valeurs d’éthique, d’inclusion, de partage et de régénération des sols — à l’opposé des logiques industrielles et du commerce de masse. Nous croyons profondément qu’il est possible de « faire autrement ». Et nous en avons la preuve : lorsque l’intérêt du profit n’est pas l’élément central, un modèle juste, viable et durable peut se construire.

Concrètement, les fermes avec lesquelles nous travaillons vont de la petite ferme familiale auto-gérée, aux collectifs de femmes qui choisissent librement leurs horaires, jusqu’à des structures plus organisées sous forme de coopérative intégrale avec des modèles de gouvernance innovants : elles placent le pouvoir de décision directement entre les mains des agriculteurs tout en offrant à tous leurs membres un accès à une gamme impressionnante de services de soutien. Ces fermes ont fait le choix de produire un cacao cérémoniel d’exception, en perpétuant la tradition ancestrale maya — plus cher certes, mais dans des conditions qui respectent les hommes et les femmes, avec des salaires largement supérieurs à ceux imposés par les industries, et une vision circulaire qui honore à la fois l’Homme et la Nature. Nous sommes heureux d’être un maillon de cette chaîne vivante, de pouvoir partager ce cacao sacré ici en France, avec des retombées directes là-bas, dans les communautés autochtones au Guatemala.



Pourquoi dire que l’industrie du cacao est un « désastre »


Pressions environnementales

On estime que l’industrie du cacao est un des principaux moteurs de la déforestation dans les zones tropicales : par exemple, dans le cas de la Côte d’Ivoire, environ 1,65 million d’hectares de forêts humides ont été converties en plantations de cacao entre 2003-2017, représentant près de 45 % de la perte totale de cette forêt dans ce pays - il a aussi été indiqué que jusqu’à 70 % de la déforestation illégale dans ce pays serait liée à la production de cacao.

Le passage à des systèmes intensifs (monoculture, exposition au plein soleil, peu d’arbres d’ombre, dégradation des sols) entraîne une série de conséquences : perte de biodiversité, érosion des sols, appauvrissement des exploitations.

De plus, l’effet du changement climatique ne fait que renforcer ces risques : des zones autrefois très adaptées au cacao deviennent moins viables, ce qui pousse à nouveau à étendre les surfaces cultivées ou à déplacer les zones de production.


Pressions humaines & sociales

Beaucoup de fermiers restent prisonniers d’un modèle où leurs revenus sont extrêmement faibles, ce qui les oblige à intensifier l’exploitation pour compenser. Le travail des enfants ou conditions de travail dangereuses restent une réalité pour certains pans de l’industrie du cacao. Un modèle non équitable, perfide, où le puissant industriel exploite le producteur et la terre.

Lorsque les communautés agricoles ne détiennent pas le pouvoir de décision ou sont dépendantes de grandes chaines industrielles, elles ont peu de marges de manœuvre pour faire évoluer leurs pratiques vers plus de durabilité.



Ce que signifie « faire autrement » chez Cacaosito&Co


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Une économie circulaire à 100 %

Nous collaborons avec des partenaires locaux qui s’engagent à ré-intégrer dans leurs cultures le respect des cycles naturels : compostage, couverture végétale, plantation d’arbres d’ombrage, régénération des sols, maintien de biodiversité. Ce type de modèle oppose directement la logique de « rentabiliser au maximum » en exploitant de nouvelles terres ou utilisant des pratiques agressives. En intégrant nature + humain dès la conception, l’activité devient moins destructrice et plus pérenne.


Gouvernance et inclusion

Les fermes que nous soutenons incluent des collectifs de femmes qui ont la liberté de choisir leur temps de travail et les modalités qui leur conviennent — un départ qui est essentiel vers l’équité.

Certaines de ces structures sont des coopératives intégrales, plus larges, structurées, où les agriculteurs détiennent réellement le pouvoir de décision, participent à la gouvernance, et bénéficient de services (formation, accès aux soins, soutien technique, etc.).

Cette approche renverse la logique traditionnelle « grand opérateur achète, agriculteur vend » et la transforme en modèle partagé, responsabilisant, et juste pour chacun.



L’impact concret : retombées pour les agriculteurs & pour la planète


Pour les agriculteurs

En travaillant selon ce modèle, les agriculteurs bénéficient :

  • d’un accès renforcé aux services de soutien (formations, partage d’expérience, gouvernance).

  • d’une rémunération plus juste, bien supérieur aux fermes qui travaillent pour les industriels car le produit qu’ils offrent est valorisé à sa juste hauteur.

  • d’un pouvoir accru dans la chaîne décisionnelle, ce qui les rend acteurs de leur avenir et non simples fournisseurs.

  • d’un modèle plus résilient face aux aléas : lorsque la nature est respectée, les sols sont moins sollicités, l’écosystème est plus équilibré, ce qui peut réduire les risques de pertes de rendement à long terme.


Pour l’environnement

  • En priorisant une production respectueuse et circulaire, on limite les effets délétères que l’industrie conventionnelle génère : déforestation, appauvrissement des sols, perte de biodiversité.

  • On crée des systèmes plus durables : arbres d’ombrage, diversité des espèces, bonne gestion du sol = meilleure résilience au changement climatique.

  • Enfin, on remet au centre la régénération plutôt que l’exploitation pure.



Cacao cérémoniel, tradition et qualité


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Le cacao que nous distribuons n’est pas un simple produit de matière première mais un cacao cérémoniel, cela signifie :

  • Une production respectant les traditions ancestrales (Maya), ce qui donne un sens culturel, spirituel et vibratoire au cacao. Chaque étape, de la production à la transformation, est portée par les intentions sacrées qui découlent de ces traditions ancestrales.

  • Une récolte et un traitement portés par l’intention de qualité (fermentation, séchage, traçabilité, soin) plutôt que par l’afflux de masse.

  • Un prix plus élevé certes, mais qui traduit la réalité des coûts : conditions humaines, respect de la nature, rémunération juste des producteurs.

  • Une vision circulaire où le sol, la communauté, la nature sont pris en compte, et font partie d'un seul tout.


En conclusion

Le modèle dominant de la production de cacao — intensive, peu valorisée, destructrice — est à bout de souffle. Chez Cacaosito&Co, nous avons décidé d’une voie opposée : valoriser les petits producteurs, la nature, les communautés, la qualité, la gouvernance partagée. Des modèles qui prouvent que les choix peuvent être différents et meilleurs.

En choisissant notre cacao cérémoniel, Cacao Mama Anahata, vous devenez acteurs du changement : vous soutenez une chaîne où l’humain et la nature sont respectés, où la qualité prime sur la quantité, où chaque tasse ou bloc de cacao porte en lui une valeur bien plus grande.



 
 
 

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